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8 avril : Actions contre l’Accord de libre-échange Canada/Colombie

 

CONTRE L’ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE CANADA/COLOMBIE
 
RASSEMBLEMENT ET POINT DE PRESSE
 
Mercredi, le 8 avril 2009 à 12 h
 
Devant le Complexe Guy-Favreau
200, boul. René-Lévesque
Montréal
(Métro Place d’Armes ou Place des Arts, autobus 55, 80, 129)
 
 
21 JOURS POUR STOPPER
L’ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE CANADA/COLOMBIE

Jeudi le 26 mars dernier, le gouvernement Harper a déposé au parlement le texte de l’Accord de libre-échange Canada/Colombie ainsi que la loi d’implémentation l’accompagnant. À partir du jour du dépôt en chambre, les députés ont 21 jours pour ouvrir un débat permettant d’empêcher sa ratification… ce qui veut aussi dire que nous avons 21 jours pour faire entendre notre rejet catégorique de cet accord et faire ainsi suffisamment de pression pour que tous les partis d’opposition le bloquent!

Le compte à rebours est maintenant commencé!
SOS-COLOMBIE[1]

 

 

 
Lance un appel à la mobilisation pour démontrer que nous
ne voulons pas devenir les silencieux complices
du régime colombien de la terreur au nom de l’économie!
De 1982 à 2007, la population civile de ce pays, qui compte déjà plus de 5 millions de déplacés internes, a été victime de plus de 3500 massacres, 15 000 disparitions forcées et 5000 dirigeants politiques de gauches assassinés. De plus, depuis la fin 2008, le scandale des « exécutions extrajudiciaires » – assassinats de civils commis directement par l’Armée pour gonfler les chiffres des victoires de la lutte contre la guérilla – a sérieusement remis en question la légitimité du gouvernement d’Alvaro Uribe Velez. Au cours des deux derniers mandats présidentiels, au moins 1122 personnes civiles ont été assassinées puis présentées par l’Armée comme « mortes au combat ». La majorité des personnes assassinées étaient des syndicalistes, des leaders paysans, des jeunes sans emploi et des résidents de zones urbaines pauvres.

Depuis des mois, les mouvements sociaux de Colombie et du Canada travaillent à arrêter cet accord qui aura des répercussions dramatiques sur l’ensemble des droits fondamentaux et des luttes sociales des peuples de Colombie et du Canada.

AGISSEZ!
§         ÉCRIVEZ À VOTRE DÉPUTÉ et au responsable du dossier au parlement!Voir le Modèle de lettre
 
§         TROUVER VOTRE DÉPUTÉ À CETTE ADRESSE :http://www.parl.gc.ca/common/index.asp?Language=F
 
 


[1] SOS–COLOMBIE, coalition d’organisations dont font partie le Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL), Développement et Paix, Projet Accompagnement Solidarité Colombie (PASC), le Regroupement autonome des jeunes (RAJ) de Sherbrooke, Action Solidarité Colombie (ASOCOLOM), le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), qui regroupe les centrales syndicales FTQ, CSN, CSQ et CSD, la majorité des syndicats indépendants tels que la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), les groupes populaires et communautaires regroupés autour du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MEPACQ), la Fédération des femmes du Québec (FFQ), la Ligue de droits et libertés, le Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE), les fédérations étudiantes et plusieurs ONG tel que Alternatives et le CISO, regroupés dans l’ Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI). Le RQIC est la composante québécoise de l’Alliance sociale continentale (ASC), la grande coalition du continent américain.