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Nouvelle équipe de coordination au CDHAL

Le Conseil d’administration du Comité pour les droits humains en Amérique latine est fier d’annoncer la nomination d’une co-coordination formée de Marie-Eve Marleau et Nadja Palomo. Notre choix s’est arrêté sur ce duo qui a particulièrement  retenu l’attention du comité de sélection.  Leur expérience, leur formation, leur capacité en gestion et en organisation de projet ainsi que la valeur ajoutée d’une coordination conjointe, permettra, nous en sommes convaincus, de poursuivre la mission du CDHAL et d’y réaliser tous les projets en cours et à venir. Nous leur souhaitons la bienvenue au sein de l’équipe du CDHAL et espérons que cette collaboration sera fructueuse pour l’organisme et tous ses partenaires.

 

Voici une courte biographie de la nouvelle équipe de coordination :

 

Marie-Ève Marleau

D’abord éducatrice et enseignante au préscolaire et au primaire, Marie-Eve Marleau détient une maîtrise en éducation et a mené une recherche sur les processus de prise de conscience et d’agir environnemental et l’apport de l’éducation relative à l’environnement à ces processus. Au sein de l’actuel Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal, elle a contribué à la coordination et réalisation de projets de recherche participative qui portent sur les impacts socio-écologiques des mégaprojets miniers dans les Amériques et sur l’équité socioécologique au sein des mouvements sociaux qui font face à ces projets. Elle a aussi contribué à la co-organisation de divers événements de sensibilisation sur ce thème. Elle a agi en tant que représentante de son équipe de recherche avec des organisations d’Amérique latine qui accompagnent des communautés affectées par des projets de développement, avec la Coalition québécoise sur les impacts socio-environnementaux des transnationales en Amérique latine et avec la Coalition Pour que Québec ait meilleure mine. Elle est membre depuis 2010 du Conseil d’administration de Justice Transnationales Extractives (JUSTE) qui travaille à la mise sur pied d’un tribunal d’opinion sur l’industrie extractive canadienne. La justice sociale, le respect des droits humains et les enjeux d’Amérique latine ont toujours fait partie de ses principales préoccupations et de ses activités militantes.

 

Nadja Palomo

Militante, biologiste et mère d’une petite fille, Nadja Palomo s’intéresse depuis plusieurs années à la compréhension et au respect  de la biodiversité, aux enjeux socio-environnementaux et aux problématiques de violation de droits humains qui en découlent.  C’est d’abord à travers la coordination de projets de restauration d’habitats qu’elle devient plus sensible à la réalité sociale et environnementale de son pays, le Mexique. Elle décide alors de poursuivre des études supérieures afin d’acquérir et développer des outils pour la résolution de différentes problématiques socio-environnementales. En 2011, elle termine une maîtrise en géographie environnementale à l’Université de Montréal et portant sur la compréhension et les perceptions des ressources naturelles au sein des peuples autochtones. Son intérêt pour la gestion de conflits socio-environnementaux chez les communautés rurales et autochtones, le bien-être socio-environnemental et la justice sociale en Amérique latine se développe  et prend une place de plus en plus significative dans sa vie. Elle connaît le CDHAL en 2009 où elle s’engage activement (au sein du conseil d’administration, avec la revue Caminando, en créant des liens avec des mouvements de résistance contre les barrages au sud, comme invitée à la XVII rencontre Mexicaine contre les barrages et en défense des rivières).