HomeCommuniquéLes paysans de Asoquimbo ont libéré des terres occupées par les entreprises Emgesa-Endesa-Enel

Les paysans de Asoquimbo ont libéré des terres occupées par les entreprises Emgesa-Endesa-Enel

Source
Polinizaciones, una polinización cruzada de resistencia cultural
2013-04-23

 

Le 14 avril, à la fermeture des urnes des élections illégales organisées par le gouvernement du Département de Huila, le résultat tombe: le vote blanc qui représentait l’opposition avec la classe politique régionale a gagné avec un résultat autour de 80,000 votes contre 128,000 pour le candidat Carlos Mauricio Iriarte. Ce candidat même qui a mené une campagne de plusieurs de centaines de millions de pesos alors que les représentants du Vote Blanc n’ont reçu aucun budget et furent vainqueurs dans toutes les zones du département où ils s’étaient positionnés contre ces gros projets.
Cette même nuit, les paysans de l’Association des personnes affectées par le Projet Hidroélectrique El Quimbo-Asoquimbo de toute la région concernée ont pris la ferme «la guipa» et «la virginia» (voie de la Jagua a Tarqui, municipalité de Altamira) afin de se manifester pour la défense du territoire et éxiger à l’Etat de suspendre le projet et de créer une Réserve Paysanne.
La Guipa est une ferme d’élevage de 80 hectares qui employait, lors de son activité, plus de 20 travailleurs permanents dans la production de lait et de viande. La ferme « la Virginia » d’environ 180 hectares employait plus de 50 travailleurs et produisait du tabac, du riz, du mais, du sorgho et des bestiaux. Ces propriétés ont été achetées illégalement par l’entreprise qui acquit des titres qui étaient à la base de l’économie et la production des habitants locaux.
Depuis deux ans, Emgesa achète et enlève l’outil de production de ces nombreuses familles, pour lui les paysans ont opté pour récupérer les deux propriétés et donnent vie aux différentes communautés présentes. Il se sont regroupés en associations avec pour but la culture d’aliments et le pâturage du bétail dans les enclos. Les jeunes du collectif Jaguos pour le Territoire sont en train de nettoyer une partie de l’oreille du rio Magdalena, en attendant la lune décroissant afin de semer des bananiers, yucca et autres aliments sans engrais chimiques et en utilisant au contraire des techniques agro-écologiques. « Nous voulons recycler et prendre soin de la nature dans notre territoire et protéger les lieux sacrés que nous possédons, tel que les PETROGLIFOS » a expliqué Ruben Trujillo un jeune homme de la Jagua.
Des personnes continuent à arriver de tous les environs  pour cet effort collectif en vue de la récupération des terres que ces habitants ont cultivées pendant des siècles en y maintenant les chaines productives de la région. Ainsi, au jour d’aujourd’hui la multinationale Emgsa-Endesa-Enel contrôle cet espace et ne permet pas aux communautés locales de continuer à vivre de ces productions.
Les paysannes sont en train de trouver les semances, combustible, et machines afin de se mettre à produire ces terres de nouveau. La faim et le chômage de la population locale ont atteint un tel extrême que la libération de ce territoire pour et par ses habitants apparait comme la voie de fait chosi.
Les personnes affectées du projet hidroélectrique El Quimbo sont en train de libérer les fermes  en exigeant que soient suspendues les licences environnementales du projet el Quimbo, le Plan Maitre d’Exploitation du fleuve Magdalena et les activités de la compagnie pétrolière Emerald Energy dans la zone du désert de Miraflores et que de manière progressive se constitue une Reserve paysanne agro-alimentaire dans les zones affectées.
Intéressés dans le soutien de ce processus de défense et libération du territoire , s’il vous plait contactez l’Association des personnes affectées ppar le Projet Hidroélectrique El Quimbo-Asoquimbo.