HomeCommuniquéLe Centre des Droits Humains des Femmes a gagné la garde et le soin provisoire du bébé de Clara pour son grand-père. Mexique

Le Centre des Droits Humains des Femmes a gagné la garde et le soin provisoire du bébé de Clara pour son grand-père. Mexique

Source
Centro de Derechos Humanos de las Mujeres de Chichuahua, Mexico
2013-09-04

En sauvegardant l’intérêt supérieur de la mineure et en privilégiant l’application de la Convention sur les droits des garçons et filles, les articles constitutionnels 1 et 4, et rendant effectif le principe pro personae, le Magistrat de la deuxième cour civil, Gabriel Raul Ruiz Gamez, a considéré opérantes  les injures adressées par les avocats du Centre des Droits Humains des Femmes dans la représentation de la mineure.

A la date du 14  mai de l’année en cours, la juge Cinquième aux affaires familiales, Marisela Rivas Hidalgo, à la demande de la Procureur de l’Assistante Juridique et Sociale du DIF, a refusé la garde et protection de la mineure, demandée par son grand-père Raul Armendariz et  a restreint la convivialité, en l’interdisant de s’approcher des installations du DIF, où résidait la mineur ; même lorsque de nombreuses preuves furent présentées qui certifiaient l’adéquation de celui-ci pour avoir le bébé jusqu’au moment que se résoudra tout le conflit lié à sa fille, Clara Armendariz.

Don Raul, n’a pas accepté la résolution qui limitait la garde et la protection, et les avocates du Cedehm ont sollicité à travers un appel que soit veillé  l’intérêt supérieur de la mineure, en soulignant que l’impact que la décision judiciaire pourra avoir en dommage de celle-ci, sollicitant au magistrat qu’il prenne les mesures nécessaires en faveur des droits du bébé.

De même, le grand-père de la mineure n’a pas commis d’abandon ou n’importe quelle autre conduite qui mettrait la mineure en danger, puisque que depuis la connaissance de l’existence de la mineure, il a essayé de la récupérer pour lui donner les soins et l’amour que la mineure nécessite pour un développement sain.

Pour le Cedehm et la famille de la mineure, cette résolution signifie une importante avancée puisqu’un magistrat a fait une profonde révision des droits de la mineure en controverse, arrivant à la conclusion, exprimée par les avocates, que le lieu idéal pour le développement de la mineur est de se retrouver dans le groupe familial de manière complète, puisqu’actuellement elle est avec son arrière grand-mère pendant que son grand-père et sa mère ont reçu des restrictions au sujet de la coexistence. Cette résolution résout les nécessités de la mineure, une qui revêt une importance particulière est celle de renforcer les liens avec sa famille biologique, le développement de liens surs et le sentiment d’appartenance à sa famille d’origine.

Cette résolution donne vigueur  au critère de la Cour Suprême de Justice de la Nation qui établit que l’exercice des droits des personnes adultes ne pourra en aucun moment ni sous aucune circonstance conditionner ou limiter le droit des mineures ou mineurs.

Clara Armendariz est une jeune mère qui, après avoir caché la grossesse à sa famille, a laissé son bébé nouveau-né dans l’église de San Antonio (Chihuahua, Mexique), à cause du rejet et la pression sociale d’être une mère célibataire.

Après se repentir et avec le soutien de sa famille, elle a commencé le processus judiciaire pour récupérer son bébé. Le Procureur de l’Assistante Juridique et Sociale du DIF l´avait refusé prendre soin de son bébé ainsi que le droit de sa famille de s’occuper de lui. Le Centre de droits humains de femmes de Chihuahua avait pris sa défense en comprenant que le bébé a le droit d´être dans la sphère familiale.