HomeCommuniquéJustice pour l’assassinat de Mariano Abarca Roblero.

Justice pour l’assassinat de Mariano Abarca Roblero.

Source
Fundación Ambientalista Mariano Abarca (FAMA), la Red Mexicana de Afectados por la Minería (Rema) de Chiapas, Movimiento Mesoamericano contra el Modelo Extractivo Minero (M4)
2013-11-27

 

Chicomuselo, Chiapas, México, 27 Novembre 2013

Le 27 novembre 2009, Mariano Abarca Roblero a été assassiné devant son domicile, dans la municipalité de Chicomuselo, Chiapas, Mexique, par des travailleurs de la minière canadienne Blackfire, après que l’entreprise l’ait accusé faussement, raison pour laquelle il avait été détenu plusieurs jours dans la prison préventive de la capitale de l’État de Chiapas.

En plus d’être impliquée dans l’assassinat, l’entreprise canadienne a violé des lois environnementales, a menacé, frappé et essayé de soudoyer Mariano Abarca à travers ses représentants. La transnationale canadienne a aussi corrompu le président municipal avec des versements d’argent. Le gouvernement de l’État de Chiapas, de connivence avec les illégalités de l’entreprise, n’a jamais clarifié, durant l’audit de la municipalité, les fonds illicites remis au maire, ni répondu aux demandes faites à l’Organisme de supervision du Gouvernement de l’État sur la destination de ces fonds.

Les auteurs présumés qui étaient prisonniers, sont déjà libres et n’ont jamais clarifié les responsabilités pénales contre les propriétaires de l’entreprise.  Qui plus est, le gouvernement canadien, représenté par l’Ambassade au Mexique, a couvert l’entreprise canadienne, l’a conseillé dans ses illégalités et violations des droits humains. Au courant de tout le conflit généré et des litiges de l’entreprise, loin d’agir selon le protocole de l’Ambassade canadienne veillant sur les droits humains, il a couvert et appuyé, en protégeant les délinquants.

Tandis que l’entreprise Blackfire a acheté la concession minière dans l’Ejido Grecia de la municipalité de Chicomuselo et est poursuivie devant les tribunaux canadiens, proches de l’actuel gouverneur, Manuel Velasco Coello du présumé parti Verde Ecologista, disent tenir et être propriétaire de la concession minière et par son attitude arrogante, menace d’imposer le même projet minier passant par-dessus les si nombreux litiges tachés de sang.

Quatre ans après l’assassinat de Mariano Abarca, la Fondation Environnementale Mariano Abarca (FAMA), le Réseau Mexicain des Affectés pour les Mines (Rema) de Chiapas, des membres du Mouvement Méso-américain contre le Modèle Extractive Minière (M4), nous continuons à exiger la justice pour l’assassinat de Mariano Abarca et la délimitation des responsabilités pour la corruption commise par l’entreprise canadienne. Nous exigeons du gouvernement canadien à travers son Ambassade, au moins des excuses à la famille Abarca; d’appuyer l’enquête sur l’assassinat et de produire des lois et des règlements contraignants  pour le respect des droits humains par ses entreprises en dehors ses frontières et, le cas échéant, des actions pénales contre elles pour les violations des droits humains qu’elles commettent.

¡FUERA LAS MINERAS CANADIENSES DE CHIAPAS!

Fundación Ambientalista Mariano Abarca (FAMA)

Red Mexicana de Afectados por la Minería (REMA) – Chiapas