HomeNouvellesColombie : Deux dirigeant.e.s de San Luís de Palenque ont été libéré.e.s!

Colombie : Deux dirigeant.e.s de San Luís de Palenque ont été libéré.e.s!

Le 10 août, le Deuxième tribunal pénal municipal qui est chargé de contrôler les garanties de la municipalité de Yopal, a annulé les mesures d’emprisonnement prononcées à l’encontre de 2 des 8 dirigeant.e.s qui ont été poursuivi.e.s pour avoir participé à des manifestations dans la municipalité de San Luís de Palenque. Carmen Iraida Salcedo Rodríguez et Miguel Ángel Rincón Santiestebán sont les dirigeant.e.s qui ont retrouvé leur liberté.

Les arrestations ont eu lieu le 27 novembre 2018 à 2h40 du matin, lorsque les maisons de huit personnes de la municipalité de San Luís de Palenque, Casanare, ont été perquisitionnées. L’opération comptait plus de 200 officiers de l’armée et de la police ainsi que deux hélicoptères. Les autorités ont procédé à la capture de ces 8 personnes, qui devaient être poursuivies pour, notamment, des délits d’association de malfaiteurs, de violence contre des fonctionnaires et d’obstruction des routes qui affectent l’ordre public.

 Selon le bureau du procureur général, l’opération visait à démanteler un  présumé groupe de crime organisé Los Jinetes de Carto (Les Cavaliers des gardiens) qui, pour les autorités, utilisait la protestation sociale comme façade pour des activités illicites. Le prétendu groupe de crime organisé serait formé par Ferney Salcedo Gutiérrez, Yulivel Leal Oros, Jesús Leal Salcedo, Miguel Ángel Rincón Santiesteban, Carmen Iraida Salcedo Gutiérrez, Josué Eliecer Rincón Duarte, María Teresa Rincón Duarte et Salcedo Betancourt Jerónimo. 

Bien que ces personnes soient traitées par les autorités comme des criminel.le.s redoutables et dangereux.euses, la communauté de San Luís de Palenque les reconnaît pour leur travail de défense des droits humains et pour leur leadership social. En particulier, ils et elles sont reconnu.e.s en raison de leur rôle dans le processus de négociation, mené avec la compagnie pétrolière Frontera Energy (auparavant Pacific E&P) au courant des dernières années, contre les impacts que l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures produisaient sur le territoire, ainsi que pour le retard dans le paiement de divers services que la communauté leur avait fournis.

Source : El Nuevo Oriente