Délégation Canada Honduras pour la Justice, la Terre et la Vie (Tegucigalpa, Honduras)

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Le 12 avril 2016, une délégation canadienne et québécoise s’est rendue à Tegucigalpa au Honduras pour participer à la Rencontre internationale des peuples « Berta Cáceres est vivante ». Des femmes leaders des Premières Nations, une avocate, une réalisatrice et des militant-e-s d’organisations de solidarité font partie de la délégation qui a été organisée suite au meurtre de Berta Cáceres le 3 mars dernier, suivi de près par l’assassinat de son collègue Nelson Garcia le 14 mars.

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Délégation

Mary Jane Hannaburg est la directrice de la Nation Mohawk à Femmes autochtones du Québec (http://www.faq-qnw.org/), dont elle est membre depuis 1984. Elle vient de Kanesatake, Oka, Québec et elle est mère de six enfants et et grand-mère d’un enfant. Elle a étudié en sciences humaines à l’Université de Concordia et a suivi une formation en droits humains au collège John Abbot. Depuis 18 ans, elle travaille en santé mentale comme intervenante sociale en situation de crise. Elle vit et travaille dans sa communauté.

Bev Sellars est conseillère et ancienne présidente de la communauté Xat’sull (Soda Creek) des Premières Nations de Williams Lake, Colombie-Britannique. Sellars détient des études en histoire à l’University of Victoria et des études en droit à l’University of British Columbia, et a été experte dans la Commission sur le Traité de Colombie-Britannique. Elle est l’auteure de “They Called Me Number One”, un mémoire de trois générations de femmes de sa famille et de leurs expériences dans les pensionnaires religieux à Williams Lake, Colombie-Britannique. Elle est aussi directrice de First Nations Women Advocating for Responsible Mining (http://fnwarm.com/).

Catherine Morris est professeure adjointe à la Faculté de droit de l’University of Victoria et directrice de recherche pour Lawyers Rights Watch Canada (LWRC, http://www.lrwc.org/). LRWC est un comité d’avocats canadiens et autres qui promeut les droits humains et les normes du droit international, incluant des campagnes en faveur de défenseur.e.s des droits humains menacés à cause de leur engagement. LWRC a un statut consultatif particulier auprès du Conseil économique et social des Nations Unies. Catherine a contribué à des publications et des présentations sur la résolution de conflits, l’éducation légale, la religion et la paix, le processus de reconstruction de paix suite à des abus massifs de violations de droits humains. Elle est membre de l’association de droit de Colombie-Britannique et du barreau canadien.

Grahame Russell est un avocat canadien mais ne pratique pas, professeur adjoint de l’University of Northern British Colombia, auteur et militant. Depuis 1995, Grahame est le directeur de Rights Action (www.rightsaction.org) qui amasse des fonds pour les communautés aux prises avec des projets de développement, pour des projets environnementaux et de droits humains au Guatemala et au Honduras; et il réalise un travail d’éducation et d’activisme aux États-Unis et au Canada sur la façon dont nos gouvernements et les compagnies (et l’armée des États-Unis) contribuent souvent directement et bénéficient des violations des droits humains (en particulier la répression), des dommages environnementaux, de l’exploitation, de la corruption et de l’impunité dans ces pays.

Catherine Martin est membre de la Nation Millbrook à Truro, Nouvelle-Écosse et titulaire de la Chaire sur les études des femmes Rowell Jackman (Chaire Nancy) à Mount Saint Vincent University. Elle est cinéaste indépendante, directrice, écrivain, intervenante, consultante en communications, militante communautaire, professeure, drummeuse et la première femme Mi’kmaw cinéaste de la région Atlantique.

Maggie Padlewska est une vidéaste et réalisatrice de la série de vidéos en ligne, One Year One World (http://oneyearoneworld.com/), qui consiste en des reportages alternatifs de communautés à travers le monde. Elle est aussi pigiste productrice et journaliste indépendante, entre autres pour CTV et CBC.

Amelia Orellana est traductrice et responsable des actions urgentes au Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL, http://www.cdhal.org/). Le CDHAL est une organisation de solidarité basée à Montréal qui travaille à la défense et à la promotion des droits humains en réciprocité avec les mouvements sociaux et les communautés d’Amérique latine, dont les paysans, les travailleurs-euses, les peuples autochtones, les femmes et les défenseur-e-s des droits humains.