HomeAction urgenteDiffamation et menaces contre Bios Iguana A.C. et le Conseil autochtone pour la défense du territoire de l’État de Zacualpan, Colima (Mexico)

Diffamation et menaces contre Bios Iguana A.C. et le Conseil autochtone pour la défense du territoire de l’État de Zacualpan, Colima (Mexico)

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Dans sa déclaration du 24 Février , le REMA ( Réseau mexicain des personnes touchées par le l’exploitation minière ) a dénoncé les propos du procureur de Colima , Mme Maria Elena Diaz Rivera , accusant les membres de Bios Iguana de faire pression sur les communautés de l’ejido de Zacualpan, de commettre des actes d’extorsion , de vol des ressources , des «cultures» et d’amener des gens de «Michoacan , de Puebla et de Chihuahua» , d’avoir des  » intérêts fonciers. Le REMA signale par ailleurs que les membres de la délégation du procureur de Colima ont été violents tant physiquement que verbalement envers les membres de Bios Iguana, tandis que d’autres membres de l’organisation ont été persécutés dans les rues .

Bios Iguana est membre du Réseau mexicain des personnes touchées par l’exploitation minière ( REMA ) et le Mouvement mésoaméricain contre le modèle d’exploration extractives ( M4 ), et a été mandaté afin de donner des conseils à l’Ejido Zacualpan dans l’État de Colima. Le Conseil autochtone pour la défense du territoire de Zacualpan de la municipalité de Colima a exercé son droit à l’autodétermination et à vivre dans un environnement sain en s’opposant à la possible entrée de l’exploitation minière sur leur territoire, ce qui pourrait amener les impacts négatifs et durables . Ainsi, dans leur mission de défense des droits humains et de résistance à l’entrée d’une société minière, les membres du Bios Iguana et du Conseil autochtone de Zacualpan on été confrontés à des menaces visant à les intimider et arrêter leur travail . En effet, les accusations infondées de Mme María Elena Díaz Rivera ,contre ces organisation, mettent déjà en péril l’intégrité physique et morale des membres de ces groupes. Les récents faits en sont la parfaite illustration.

Également, la demande de la présence des forces policières sur le territoire de la communauté autochtone de Zacualpan a même généré plus de préoccupations quant à l’augmentation de la tension et de l’intimidation que cela pourrait créer localement.

Le Comité pour les droits humains en Amérique latine CDHAL considére que le travail d’organisations, comme le Bios Iguana et le Conseil autochtone pour la défense du territoire de Zacualpan dans l’État de Colima, est extrêment important dans des endroits où il y a des conflits miniers tels que Zacualpan en ce moment. Nous croyons également qu’il est de la responsabilité des institutions politiques et de l’État de garantir le droit des peuples de protester et de s’opposer à des projets de développement qui sont mises en œuvre dans leur communauté de manière démocratique et dans des conditions de sécurité optimales.

À cet effet, le CDHAL, dans une lettre envoyé le 3 mars, exige de façon urgente :

– Que soient prises des mesures de précaution afin d’assurer la sécurité des membres de la communauté de Zacualpan et celle des membres de Bios Iguana AC

– Que soit tenue une enquête et un audit des ressources dont la gestion était sous l’ancien commissaire de l’ejido , ce qui aiderait à dissiper les soupçons de conflits d’intérêts et à situer les responsabilités de chacun